J’étais en train de traiter les affaires du lundi quand un klong facebook arrive sur ma page restée ouverte.
Je bascule et je constate qu’une « nouvelle amie facebook » de la journée me contacte.
Je suis quelque peu surpris car le moins que l’on puisse dire est que nous ne nous connaissons pas vraiment bien…
Aimable et curieux, je réponds poliment.
Aïe, c’est embêtant un téléphone portable bloqué.
De nos jours, c’est un peu comme une paire de chaussures sans lacets.
Mon neurone de la B.A. de l’après-midi s’éveillant, je continue la conversation.
Ah, heureusement la bouée de sauvetage du service technique est facile à attraper.
Enfin, il faut 2 appels quand même, ce n’est pas la SNSM du portable cet opérateur.
À peine plus suspicieux qu’un lapin de garenne le jour de l’ouverture de la chasse, je googlise le numéro salvateur (cliquez ici pour découvrir le pot aux roses)…
Adieu veaux, vaches, cochons et espoirs de bonté universelle, ma nouvelle amie en détresse ne semble pas ne me vouloir que du bien. Attristé par cette découverte, et bien que mon « amie » me donne quelques compléments destinés à me rassurer, je clique sur la petite roue dentée de la fenêtre de conversation pour signaler le message comme un abus.
Conclusion
J’ai la tristesse d’annoncer à la vraie personne derrière le profile de mon appelant que son compte Facebook a été piraté ou qu’elle est victime d’une usurpation d’identité (j’espère qu’elle se reconnaîtra malgré le floutage).
Nous avons là l’illustration des mauvais usages que l’on peut faire des moyens modernes de communication.
Cette petite mésaventure ne m’aura coûté qu’une courte distraction dans ma journée, mais nulle doute que l’on puisse se faire prendre et qu’appeler un numéro surtaxé peu coûter assez cher. Le mécanisme de l’arnaque est très simple à mettre en œuvre et la meilleure parade est de le faire connaître. N’hésitez donc pas à partager.