J’ai eu dernièrement le plaisir de lire un rapport intéressant envoyé par l’AFEIT sur les TIC en Bretagne (Les TIC en Bretagne, une nouvelle ambition collective du groupe de travail TIC de l’agence économique de Bretagne).
Ce groupe de travail a pour ambition de profiter de la généralisation du numérique dans tous les secteurs d’activité pour donner une nouvelle impulsion à la filière TIC Électronique et Technologies de l’Information et de la Communication) et à la numérisation de l’ensemble de l’économie et de la société bretonnes.
Le rapport fait d’abord en substance le constat de l’évolution profonde des technologies de l’information au sein du tissu industriel breton et que cette évolution ne va pas de soit mais qu’elle nécessite un vrai engagement et de l’accompagnement, en particulier dans les PME.
Il préconise aussi un certain nombre d’éléments qui (et c’est ce qui m’a fait particulièrement plaisir) vont totalement dans le sens de la vision qu’a choisi Auris Solutions. Je cite :
Proposition 4: encourager et favoriser (par la communication, le financement, le courtage des technologies, les places de marché,…) le développement des activités dans l’Internet du futur (nouveaux réseaux, Internet des objets, Internet des contenus, Internet des services (Software as a Service), nouveaux services et usages).
Proposition 11 : créer de la synergie autour de la vision TIC entre les organismes de recherche, l’industrie, le monde de l’enseignement et la Région (…)
Proposition 14 : mettre en place un programme (détection, financement de l’amorçage et de la recherche appliquée, communication) permettant d’augmenter fortement la création de valeur exploitant les résultats des travaux de recherche, sous forme de création de start‐up ou de transfert de technologies vers des PME existantes.
L’axe de développement d’Auris Solutions a été créée à partir de l’analyse du marché et du constat d’une profonde évolution en cours des systèmes d’information avec le mouvement de dématérialisation (virtualisation d’abord, puis outsourcing, pour aller vers le SaaS ou le cloud computing). Or nous avions également constaté que cela n’allait pas « de soit », que cette évolution devait être accompagnée et étaient à un niveau où les liens avec le secteur de la recherche étaient nécessairement forts. C’est pourquoi nous avons donné trois déclinaisons de nos missions : conseil / formation / R&D.
Le SaaS (service internet en tant que logiciel) est un exemple flagrant de cette évolution, à la fois menace et opportunité, tant les impacts potentiels sur l’organisation des métiers de l’entreprise, sur les processus d’entreprise et bien sûr sur le système d’information lui-même, représentent une évolution majeure. Cependant, ce passage n’a rien d’évident, ni en regard des objectifs stratégiques de l’entreprise, ni en regard des infrastructures nécessaires (inutile d’essayer de faire du SaaS en bas débit), ni en regard des impacts sur l’organisation en place et de son accompagnement dans les changements. Pourtant, dans bien des cas, ne pas être en mesure d’évoluer vers la dématérialisation (outsourcing ou SaaS) signifiera se battre avec un sérieux handicape de maîtrise des coûts, de performance ou de risque.
Alors oui, nous ne pouvons qu’être en accord avec ce rapport, les TIC sont en évolution et le SaaS est bien un des enjeux de cette évolution pour les entreprises bretonnes.