Depuis 2009, date à laquelle j’ai créé la société Auris Solutions en faisant le pari de l’émergence de la révolution numérique, j’ai été amené à réfléchir et travailler sur de nombreux cas d’entreprises :
- auto-école (à Brest)
- moto-école (à Brest et Rennes)
- permis bateau (à Brest, Concarneau, Nantes, Paris, Rennes, Saint-Malo, Vannes)
et à différents secteurs économiques
- mariage (à Brest), ce qui inclut des métiers comme la restauration, la location de salle, la coiffure, le maquillage, l’habillement, la bijouterie, la photographie, l’assurance, la banque…
- télésecrétariat (à Brest) avec des métiers comme l’accueil téléphonique, le métier d’écrivain public, la traduction, …
- syndic de copropriété
Sans oublier des cas plus « académiques » pour comprendre l’émergence de sociétés comme Amazon ou la disparition d’autres comme Paru Vendu.
Chose étonnante, pendant toutes ces années, je n’ai trouvé qu’un seul secteur économique qui résiste à une redéfinition en profondeur de son modèle économique : la motoculture. Ce secteur a certes connu quelques belles innovations comme celui des tondeuses robotisées mais il a la particularité d’être verrouillé par les équipementiers leaders de leur marché. Or à ce jour, ces leaders ont fait le choix (et réussi) de ne pas laisser internet déstructurer leur modèle économique.
C’est à ce jour le seul cas que je connaisse de maîtrise réussie de la déferlante numérique. Il est donc tout à fait possible de le faire, mais cela ne découle pas d’un verrouillage légal (comme le souhaiterait par exemple les taxis) mais bien d’une stratégie économique globale qui comprend cette révolution numérique et met en œuvre une stratégie cohérente pour la maîtriser.